Tuesday 2 September 2014

Horrendous – Ecdysis (2014) / 97%



The death metal apex of 2014


The debut album of this American trio (East Coast) The Chills was pretty good but I thought Horrendous was lacking something necessary to distinguish themselves from the impressive wave of old school death metal bands. With their second full length, a brilliant tour de force, they'll gain an enviable position on the worldwide metal map or at least, gain an immeasurable dose of respect!

The thrashy side of Horrendous has mostly disappeared and to take its place, the band has integrated an healthy quantity of Swedish melodic death metal (think of Dark Tranquillity's The Gallery or early At the Gates) with their emotional but complex guitar leads and their growled, deep but appreciable vocals. Yes, their sound might be more accessible but it's not a marketing scheme to gain the fan base of Arch Enemy or the likes, it's simply a more illustrious sound akin to the psychedelic progression of the modern Swedish tenors of Tribulation and Morbus Chron.

So, yes a progressive death metal that is widely psychedelic could scare some purists but I think their new formula had a very mild transformation. We were already able to hear some tendencies on their debut album but here, they're revealed for everyone to see. Let's elaborate on the ingredients the musicians used to cook us Ecdysis (this term means the sloughing of skin of Arthropod and the likes.) Ok, man, not really appetizing, sorry for this metaphor!

Firstly, the meager addition of clean vocals (listen to “Nepenthe”) adds a wonderful side to the band and it's definitely an aspect I'd like them to explore thoroughly. It always seem that they're into this big occult rock trend of the last decade or so. Anyway, 99% of the time, their vocals are of primitive death metal delivery kind (think of Morbid Angel or Deceased) and they fucking rock.

Secondly, their compositions contain (mixed with the Gothenburg influence) some fusion touches à la Focus (the Cynic album, obviously) or even some Atheist. The two progressive death giants are really present here! Listen to “Pavor Nocturnus” and check out these old school Paul Masvidal inspired riffs!

Thirdly, we have two instrumental interludes and they made me lose my composure a little. They serve as little haven of peace between the hard hittin' moments of the album. The first one “The Vermillion” reminded me of Opeth (remember “Requiem” or “Patterns in the Ivy”) and the second “When the Walls Fell” is pretty much a heavy metal piece garnished with a juicy guitar solo.

Nevertheless, don't be scared, it's still an extreme metal offering. The tempos are fast but Horrendous aren't afraid of slowing things down and offer heavy riffs (see “Resonator”). It's still a band with a very solid death metal core and their evolution hasn't toned down their essence that much yet. In my opinion, they added the right amount of new stuff to make an almost perfect album.

It's high caliber material and it's really goddamn fresh, I'm pretty sure it will become a classic in the decade to come like most of what Dark Descent Records is releasing nowadays. They're choosing the best of black and death has to offer. The 43 minutes album (the optimal length of a death metal album) has its fair share of memorable tracks but let's use “The Stranger” as its best cut, the first song on the album could almost be considered death/doom if I stretch my genre classification a little. The production is wise (clean or rough at the appropriate moments), the bass and the drums are subtle but grasping and the guitars are alternating between fruity & clear and vicious and visceral.


An essential album and a big surprise for 2014 which is without a doubt a great year for death metal with the releases of excellent albums by Teitanblood, Domains and Incantation.




FRENCH VERSION:


Le sommet du death metal en 2014

Malgré que j'avais apprécié le début The Chills du trio Américain (côte est), il manquait un petit quelque chose pour les distinguer de la vague impressionnante de bands s'inspirant du death metal old school. Avec leur deuxième long jeu, un tour de force génial, ils vont se positionner sur la carte métal mondiale ou du moins, gagner une dose de respect incommensurable.

Le côté thrash d'Horrendous a essentiellement disparu pour laisser la place à une grosse dose de death métal mélodique Suédois (penser ici à The Gallery de Dark Tranquillity ou au vieil At the Gates) avec les solos de guitares émotionnelles, mais complexes et les vocaux grognés, profonds, mais agréables. Oui, leur son est relativement plus accessible, mais ce n'est pas une stratégie marketing frauduleuse pour gober les supporteurs d'Arch Enemy, c'est simplement un son plus distingué qui s'apparente, encore une fois, aux progressions psychédéliques des deux ténors modernes de Suède que sont Tribulation et Morbus Chron.

Donc, oui un album de death progressif autant psychédélique pourrait faire peur à certains puristes du genre, mais je considère que la nouvelle formule a subit un choc transitionnelle en douceur. On pouvait déjà entendre quelques tendances de démarcation sur leur premier opus, mais ils sont relevées au grand jour ici. Élaborons sur les ingrédients qu'ils nous ont dénicher pour nous cuisiner Ecdysis (terme signifiant la mue des insectes, crustacés ou arachnides.) Pas vraiment appétissant en fin de compte, désolé pour cette métaphore!

Premièrement, le maigre ajout de voix claires hypnotiques (écouter « Nepenthe ») ajoute un côté formidable et c'est définitivement un aspect que le groupe aurait intérêt à développer! Cela m'a même semblé inspiré de la mode rock occulte de la dernière décennie. 99% du temps, les vocaux sont des vocaux death primitif (voir Morbid Angel ou Deceased) qui fessent.

Deuxièmement, les compositions recèlent (en plus de l’influence de Göteborg) de touches (presque) fusion à la Focus de Cynic ou d'Atheist, les deux géants Américains qui ont fait les beaux jours du death progressif des années quatre-vingt-dix sont bien présents! Écouter « Pavor Nocturnus » pour entendre ces riffs à la Paul Masvidal d'antan!).

Troisièmement, nous avons deux interludes instrumentaux venant décontenancer l'auditeur et servent leur rôle de havres de paix entre les moments plus robustes de l'album. La première « The Vermillion » rappelle Opeth (se souvenir de « Requiem » et « Patterns in the Ivy ») et la deuxième « When the Walls fell » est sensiblement une pièce heavy métal traditionnel ornée d'un solo juteux.

Toutefois, n’ayez crainte, c'est encore du métal extrême que nous offre les Américains. Les tempos peuvent être très rapides, mais Horrendous n'a pas peur de ralentir et offre des gros riffs pesants (voir « Resonator ».) C'est encore un groupe qui a un noyau death métal très solide et l'évolution qu'il a subit n'a pas encore réussit à en édulcorer l'essence au maximum. Selon moi, ils ont ajouté suffisamment de nouvelles influences pour créer un album presque parfait.


C'est du matériel de haut calibre et d'une rare fraîcheur qui deviendra sans nul doute un classique du genre dans la décennie à venir, comme la plupart des albums sortis par l'excellent label Dark Descent Records qui ne fait que choisir le meilleur du death et du black métal ces temps-ci. L'album d'une durée de 43 minutes (durée optimale pour un album death métal) contient son lot de chansons mémorables, mais notons « The Stranger » qui ouvre le bal et qui pourrait presque être considéré comme death/doom. La production est judicieuse (propre ou rugueuse , la basse et la batterie sont subtils, mais poignants et les guitares alternent entre fruitées, claires et vicieuses et viscérales.

Un album essentiel et une énorme surprise pour 2014 qui est sans nul doute une année digne de Satan avec la sortie d'excellent album death métal par Teitanblood, Domains et Incantation. 

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